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Couper des liens toxiques avec la famille.
Il est parfois nécessaire de travailler sur notre passé pour trouver la Paix dans notre présent.
Nos relations avec nos proches apportent souvent de grandes souffrances et il est parfois impossible de les exprimer à la personne concernée, parce que la communication est coupée, parce que la personne est incapable d’entendre ce que nous avons à lui dire, parce qu’elle est décédée.
Mais alors quoi…je reste avec ma souffrance et je tente de survivre avec ?
Et bien justement, et si l’intérêt n’était pas de régler ses comptes avec l’autre mais d’arriver à dépasser la souffrance pour la libérer afin de devenir comme neutre, guéri face à la personne ou l’expérience vécue ?
C’est ce que nous faisons grâce à l’hypnose Humaniste.
J’ai eu le cas récemment d’un adolescent d’environ 15 ans. Il est entré dans mon cabinet avec une telle émotion que les larmes n’étaient pas très loin de couler sur ses joues.
Etant en confiance avec moi, immédiatement il m’expliqua qu’il tait très en colère contre sa mère qui de son point de vue ne le comprenait plus. Leurs différents étaient tels qu’il était persuadé qu’elle ne l’aimait plus. Chaque geste ou parole qu’elle avait (j’y reconnaissais pour ma part les paroles habituelles d’une mère face à son ado) étaient interprétées par lui comme du rejet, de l’abandon et de l’injustice.
Afin de le soulager immédiatement, je lui proposai une séance d’hypnose pour couper les liens de souffrance ou liens toxiques entre lui et sa mère. Le but ici je précise est de soulager l’inconscient de la souffrance, pas de couper des liens d’Amour.
Le concept est de permettre à la personne d’exprimer sous hypnose, dans un paysage imaginaire, ses souffrances directement au parent, ami, compagnon de vie, employeur, collègue de travail …etc puis de couper les liens visibles pendant l’hypnose.
Et le miracle s’accompli…L’adolescent ici en question fut immédiatement soulagé parce que son inconscient était libéré du poids des non-dits et la ou les blessures occasionnées avaient été guéries instantanément.
Mon adolescent pu regagner la voiture où l’attendait sa mère, complètement détendu. Le conflit pour lui était déjà derrière lui.
Je me tiens à votre disposition si vous souhaitez mon aide pour résoudre vos conflits internes.
La malle bleue
J’ai été appelé il y a environ 5 ans pour une séance d’hypnose à domicile, sur une personne à mobilité réduite.
La route était un peu longue car je devais partir d’Auray et rejoindre la campagne de Pontivy, soit environ une heure de route. Je suis arrivée chez elle et j’ai découvert derrière un grand portail en fer forgé, une jolie ferme bretonne rénovée en maison d’habitation avec un grand parc arboré.
La fille de la patiente, qui vivait avec sa mère depuis quelques temps afin de s’occuper d’elle, est venue m’accueillir dans la cour et m’a guidé vers sa mère qui était installée dans la cuisine près de la fenêtre dans un fauteuil électrique.
Elle regardait les oiseaux picorer l’assiette de graines qu’elle avait posée sur le rebord de la fenêtre quand je suis entrée.
Immédiatement le courant est bien passé entre ces dames et moi et j’ai pu par une séance d’hypnose soulager les tracas émotionnels et familiaux de la personne âgée.
Suite à cela, se sentant plus légère, la vieille dame me propose une visite de la maison.
En passant de pièce en pièce en suivant le fauteuil, un malaise reconnaissable commença à s’insinuer en moi. Pas de doute, une entité était là.
Mon malaise s’accentuant, des flashs vinrent me guider afin de m’aider à la compréhension et la chambre que j’étais en train de visiter se transforma sous mon regard intérieur en une grange remplie d’outils agricoles et je voyais même le grenier où le foin était stocké en hauteur pour les hivers.
Je me mis à expliquer aux deux femmes ma vision et la grand-mère confirma avoir acheté la ferme avec la grange que je voyais moi.
Mais ma vision ne s’arrêtait pas là. Au niveau du grenier ouvert, se tenait debout une femme dans une longue robe de nuit rose pâle, à côté d’une malle bleu foncé.
Dès que j’eu décrit ma vision, le visage de la dame âgée se décomposa…elle connaissait cette malle bleue !
Son défunt mari et elle, l’avaient trouvé là-haut dans le grenier à foin, exactement où je la voyais ! Une odeur insoutenable s’en dégageait et ils n’avaient pas osés l’ouvrir. Ils préférèrent la bruler au fond du parc.
La Dame était bouleversée car elle avait fait l’acquisition de cette ferme, lorsqu’elle était jeune, facilement auprès d’un monsieur seul. Le monsieur ne s’était pas attardé sur la raison de la vente rapide. Nous étions évidement toutes les trois très choquées.
Mais nous le fûmes encore plus lorsque quelques jours plus tard, ma patiente me contacta pour m’informer qu’elle avait demandé des informations à la gendarmerie au sujet de la femme de l’ancien propriétaire. Il avait à l’époque signalé sa disparition aux autorités comme si elle avait quitté le domicile conjugal.
Evidement plus aucune action n’était envisageable et le mari était lui-même décédé depuis.
La demande de la défunte était que la vérité soit su, et c’est pour cette raison qu’il pris contact avec moi.
J’ai pris le temps de l’aider à monter vers la Lumière afin de la libérer de ses tourments et j’ai réalisé un nettoyage de la maison pour qu’aucun égrégore de souffrance reste dans la maison.
Si vous avez besoin de moi, n’hésitez pas à me contacter au 06 82 13 79 52 ou par mail lauremarquet56@gmail.com
A bientôt !
La peur du jugement, le jugement de soi et l’ego : comprendre leurs liens profonds
Dans notre société moderne, où l’image et l’apparence sociale prennent une place prépondérante, nombreux sont ceux qui vivent avec une peur constante du jugement. Ce malaise, souvent silencieux, est intimement lié à un autre phénomène : le jugement que nous portons sur nous-mêmes. Au cœur de cette mécanique se trouve un acteur invisible mais puissant : l’ego.
1. La peur du jugement : une entrave à l’authenticité
La peur du jugement est cette crainte diffuse d’être mal perçu, critiqué ou rejeté par les autres. Elle peut se manifester de manière subtile — hésiter à donner son opinion, à s’exposer, à être soi-même — ou devenir paralysante, conduisant à l’inaction ou à une quête constante d’approbation.
Cette peur repose sur une hypothèse souvent inconsciente : le regard des autres détermine ma valeur. Ainsi, plus on accorde de pouvoir au jugement extérieur, plus on s’éloigne de soi. L’authenticité est mise en veille, remplacée par des masques sociaux destinés à plaire, à rassurer, à éviter le rejet.
2. Le jugement de soi-même : le juge intérieur silencieux
Mais ce n’est pas uniquement le regard des autres qui nous enferme. En réalité, le jugement le plus sévère est souvent celui que l’on se porte à soi-même. Cette voix intérieure critique, exigeante, parfois cruelle, est nourrie par des années de conditionnements, d’expériences passées et de croyances limitantes.
Ce jugement intérieur crée une forme de dualité : une partie de nous agit, tandis qu’une autre observe et commente en permanence. Ce mécanisme nous pousse à douter de nos choix, à culpabiliser, voire à nous saboter. On s’auto-évalue en permanence à travers des critères souvent irréalistes, espérant correspondre à une version "idéale" de soi-même.
3. L’ego : entre construction identitaire et illusion
L’ego, dans sa définition psychologique, est la représentation que nous avons de nous-mêmes. Il se construit dès l’enfance à travers les interactions sociales, l’éducation, et notre perception du monde. L’ego a besoin de reconnaissance, de sécurité, de validation. C’est lui qui veut "briller", être aimé, éviter la critique ou l’échec.
Mais l’ego est aussi une illusion. Il nous fait croire que notre valeur dépend de notre performance, de notre apparence, de ce que les autres pensent de nous. Il nous pousse à contrôler notre image, à fuir l’imperfection, à lutter contre le rejet. Et c’est précisément cette illusion qui alimente la peur du jugement et le jugement de soi.
4. Vers une libération : conscience, acceptation et détachement
La clé pour sortir de cette spirale est de prendre conscience de ces mécanismes. Observer la peur du jugement sans s’y identifier. Écouter le jugement intérieur sans le croire aveuglément. Questionner l’ego sans le rejeter, mais en le replaçant à sa juste place.
Cela demande du courage, de la patience et une pratique régulière de l’introspection. Le coaching spirituel fait tomber les masques et permet une libération de soi.
En cultivant l’acceptation de soi, on apprend à se voir avec plus de compassion. En développant une conscience plus large, on réalise que notre valeur ne dépend pas du regard des autres, ni de la voix critique en nous. Et en se détachant doucement de l’ego, on fait de la place à quelque chose de plus profond : la présence, l’authenticité, la paix intérieure.
Laure Leroy Marquet
